Filtre à particules

Sans régénération

Source: http://www.diesels.be.free.fr

Un filtre à particules sans entretien pour les versions diesel d’Opel
Système novateur de post-traitement des gaz sans additifs

Maintien des performances, de la sobriété et des faibles rejets de CO2
 

Lors du Salon automobile international de Francfort (du 13 au 21 septembre 2003),
Opel va présenter un nouveau système de Filtre à Particules (DFP ou Diesel Particulate Filter)
qui s’affranchit de la nécessité d’ajouter des additifs et des autres inconvénients des systèmes conventionnels.
Grâce à une stratégie de régénération intelligente, il est possible de maintenir les performances,
 les consommations et les rejets de CO2 aux niveaux qui seraient obtenus sans le filtre.
Le système de retraitement, qui comprend un premier catalyseur près du moteur et un catalyseur d’oxydation,
se charge de réduire tous les rejets, dont les hydrocarbures imbrûlés (HC) et le monoxyde de carbone (CO).

 

Ce filtre à particules a été mis au point conjointement par les ingénieurs d’Opel et de GM Powertrain.
Le DPF de nouvelle génération Opel sera d’abord monté en début d’année prochaine sur
les Vectra et Signum équipés du nouveau 1,9 litre CDTI ECOTEC, que l’on verra exposé
pour la première fois au Salon automobile international de Francfort 2003.

Je préfère ne pas traduire


Le nouveau filtre à particules diesel Opel est constitué d’une âme en céramique de type nid d’abeille, réalisée en carbure de silicium, perforée de canaux microscopiques. Les gaz d’échappement passent au travers des parois des canaux sur lesquelles se déposent les particules. Ces particules doivent ensuite être régulièrement brûlées pour éviter au filtre de dépasser une valeur limite de contre-pression. Au lieu de faire appel à des additifs à ajouter au carburant pour assurer la régénération, les ingénieurs ont choisi d’appliquer un revêtement en métal précieux sur le substrat du filtre et d’injecter un excédent de carburant de manière à faire monter la température dans l’échappement pour atteindre les 600°C nécessaires. Il faut pour cela un système d’injection offrant l’indispensable souplesse d’utilisation sous toutes les conditions de charge, mais aussi quand la voiture est utilisée sur de petits trajets, par exemple en utilisation urbaine.

Pour répondre à ces exigences, les véhicules Opel ont recours à une injection directe de type common rail de la dernière génération.
Cette technologie permet d’obtenir à tout moment une gestion très précise du déroulement de l’injection (quantité de carburant, pression).


Autre avantage du système sophistiqué Opel/GM: la régénération intervient à des intervalles irréguliers, selon les conditions de conduite.
En fait, la combustion des particules dans le filtre et donc l’injection de l’excédent de carburant n’intervient que lorsque l’accumulation de particules a généré une contre-pression suffisante dans le filtre. Le déroulement du procédé reste totalement imperceptible pour le conducteur. Il est géré par des capteurs de pression et de température logés dans le DPF.

Intercalé entre le catalyseur primaire situé près du moteur et le filtre à particules, un catalyseur à oxydation est installé sous le plancher et se charge des émissions d’hydrocarbures imbrûlés (HC) et du monoxyde de carbone (CO) en injectant de l’oxygène dans les rejets diesel. L’abaissement des rejets de dioxyde d’azote se fait grâce à des techniques qui touchent à la combustion interne dans le moteur. Cette association permet de répondre aux futures normes de rejets.

Opel montera ce nouveau système de retraitement des gaz d’échappement sur des voitures sur lesquelles le DPF est indispensable pour répondre aux normes Euro 4, qui vont devenir obligatoires pour toutes les voitures neuves à partir du 1er janvier 2006. Les normes Euro 4 vont abaisser de moitié les actuelles limites de particules et de NOx. Travaillant d’abord la réduction des rejets par une optimisation du fonctionnement interne du moteur, Opel poursuit son travail sur des procédés qui évitent les émissions nocives lors de la combustion, mais aussi sur l’optimisation des paramètres du véhicule qui affectent sa consommation, tels que son poids, sa résistance au roulement ou son aérodynamique.
 

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