Filtre à particules
Avec régénération
Les filtres à particules sont déjà connus dans les transports
en commun. Mais ils ne sont que des pièges à particules. Les filtres doivent
être nettoyés souvent, ce qui est difficile pour les voitures particulières
puisque la demande est justement d'allonger la périodicité d'entretien.
La particularité du système FAP développé par Peugeot est de brûler les
particules, avec une autonomie de 80 000 km.
Le principe de
fonctionnement
Mais comment atteindre les 550 C° nécessaires pour brûler les particules alors
que le moteur n'engendre que 200 C° à l'échappement ?
La solution vient de deux actions :
Pendant un court instant, le moteur crée une postcombustion. C'est à dire qu'il
continue d'injecter du carburant lorsque la soupape d'échappement est ouverte.
Une combustion continue dans un pot pré-catalytique en carbure de silicium fait
monter la température à 450 C°.
Tout ceci est rendu possible grâce à la gestion électronique de l'injection, le
système " common rail " dans ce cas.
Pendant ce même temps, un produit spécifique à base de cérine, l'Eolys, est
injecté avec le carburant.
Ce produit fait baisser de 100 C° la température nécessaire pour brûler les
particules. Il est fabriqué par la société Rhodia Electronics & Catalysis.
Et du côté du client ?
Le nettoyage se fait donc à 450 C°. Il est automatique et complètement invisible
par le conducteur.
L'entretien à 80 000 km consiste au nettoyage du filtre à l'eau sous pression et
au remplissage du réservoir de 5 litres de Eolys.
es émissions de particules de la Peugeot 607 sont de 0,004 gramme par kilomètre.
Ce qui est la limite actuelle du mesurable.
La norme EURO III en vigueur impose un maximum de 0,050 gr/km et la norme EURO
IV, applicable à partir de 2005, demandera un maximum de 0,025 gr/km.
Pour comparaison, la récente 406 HDI émet aujourd'hui 0,035 gr/km