La Boîte de
vitesses
Définitions
Principe
de fonctionnement
Principe(suite)
Boîte à
pignons
BV synchro (suite)
Les BV
épicycloïdales

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Le principe
A une puissance donnée transmise à deux pignons correspondent deux couples
différents (ou moments) directement proportionnels aux rayons respectifs (donc
au nombre respectif de dents) de ces pignons. Les vitesses angulaires (nombre de
tours dans l'unité de temps), par contre, sont inversement proportionnelles aux
couples fournis.
Si l'on adopte un rapport de transmission élevé (rapport entre le nombre de
tours du moteur et celui des roues), il sera possible d'utiliser le moteur à sa
puissance maximale, tout en maintenant le véhicule à une vitesse réduite. De
même, on pourra aussi faire tourner le moteur à des régimes supérieurs à
no
(c'est-à-dire dans la partie stable de la courbe du couple) même à des vitesses
très réduites.
Par contre, en utilisant un rapport de transmission faible, on pourra atteindre
des vitesses élevées du véhicule, sans pour autant dépasser le régime maximal du
moteur.
Le changement de vitesse est, en conclusion, un mécanisme capable de remplacer
un couple de pignons par d'autres ayant un rapport diffèrent de transmission,
dans la série des pignons, disposés dans le carter de boite.
Cet ensemble se nomme la boite de vitesses. Des considérations analogues sont
valables pour des boites de conception différente, réalisées au cours de
l'évolution de l'automobile.
Boîte à pignons baladeurs


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Karl Benz, le premier, se pencha sur le problème
du change- ment de rapport permettant de surmonter les difficultés des
parcours en côte. Il conçut ainsi un dispositif appelé kripto (brevet
allemand DRP, 43.638, délivré le 8-4-1887). Il était constitué par un train
d'engrenages épicycloïdaux qui permettait deux rapports, l'un réduit et
l'autre égal à 1, plus une marche arrière. L'utilisation dans le domaine de
l'automobile du premier changement à engrenages coulissants est due à
Gottlieb Daimler et à Wilhelm Maybach. Ce système connut une grande
diffusion au cours des années 1894-1896 et fut utilisé tout particulièrement
par Panhard et Levassor sur les voitures à moteur construites sous licence
Daimler.
La
boite à train baladeur
Les premières boîtes de vitesses à engrenages étaient à pignons
coulissants (train baladeur).
Les schémas utilisés étaient essentiellement de deux types
A trois arbres et à deux arbres.
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Dans le type à trois arbres, le mouvement était
transmis au moyen d'un premier couple d'engrenages par l'arbre primaire ou
d'entrée (solidaire de l'arbre moteur) à un arbre auxiliaire situé en
dessous de ce dernier et sur lequel était calée - de façon fixe - une série
d'engrenages.
Le mouvement était ensuite transmis de l'arbre auxiliaire au troisième
arbre, le secondaire (arbre de sortie), relié au couple conique et au
différentiel.
L'arbre secondaire était situé dans le prolongement du primaire. Ses pignons
pouvaient être déplacés dans le sens axial, mais ils tournaient
nécessairement avec l'arbre sur lequel ils étaient fixés au moyen de
cannelures.
En actionnant la commande, chaque pignon pouvait être déplacé à son tour et
s'engrener avec la roue dentée correspondante de l'arbre auxiliaire.
Dans la position «point mort», aucun des pignons de l'arbre auxiliaire
n'engrenait avec ceux du secondaire : la transmission était ainsi
interrompue et le véhicule pouvait être immobilisé, même avec le moteur en
marche. |
 
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