La Boîte de vitesses

Définitions

 

Principe de fonctionnement

 

Principe(suite)

 

Boîte à pignons

 

BV synchro (suite)

 

Les BV épicycloïdales

 

Boîte à pignons toujours en prise(actuelle)


Le schéma montre comment s'engrènent tes divers rapports dans une boite de vitesses à pignons toujours en prise. La ligne rouge indique te cheminement de la puissance, les flèches montrent le sens de rotation ; les engrenages, en blanc, tournent fous.

La boîte à pignons toujours en prise

C'est aujourd'hui la plus répandue. Chaque couple correspondant aux divers rapports est constitué par un pignon calé sur un arbre et un pignon fou (sur un autre arbre) ne pouvant pas se déplacer axialement.

Les deux pignons sont donc toujours engrenés l'un dans l'autre ou, comme l'on dit couramment, en prise.

 

Lorsque la vitesse n'est pas engrenée, il n'y a pas de transmission de puissance entre les deux pignons (l'un d'eux est fou). Au moment de la sélection du rapport, le pignon fou devient solidaire de son arbre au moyen d'un manchon (synchroniseur) fixé sur l'arbre lui-même par des cannelures et commandé par une fourchette. L'accouplement entre le manchon et le pignon correspondant s'effectue au moyen des dents de pignons, qui peuvent être droites ou périphériques.

Dans le premier cas, les dentures droites du manchon s'encastrent dans les engrenages correspondants, également droits, du pignon fou. Dans le deuxième cas, les engrenages périphériques extérieurs du manchon s'encastrent dans l'engrenage intérieur du pignon fou. On fabrique parfois les manchons à dents intérieures et les pignons à dents extérieures. Pour la prise directe, l'un des manchons rend le pignon de sortie de l'arbre primaire solidaire de l'arbre secondaire.

De cette façon, les pignons fous ont deux dentures différentes : l'une, périphérique, qui sert à transmettre le mouvement de l'arbre primaire au secondaire par l'entremise de l'arbre auxiliaire ; l'autre, droite ou périphérique, pour le passage des vitesses.

Ainsi, le choc qui se produit au moment de l'engrènement n'est pas supporté par une ou deux dents seulement, mais par l'ensemble des dents d'engrènement, qui ont cette mission précise, au grand bénéfice de la denture principale périphérique à prise constante.

Dans ces types de boites, on adopte généralement des pignons à dents hélicoïdales. Ils sont plus silencieux que les pignons à dentures droites et distribuent la poussée sur une plus grande surface (ils provoquent aussi une poussée axiale). Les pignons des arbres primaire et secondaire sont aussi à dentures hélicoïdales dans un sens opposé à celui des pignons de l'arbre auxiliaire. Pour un bon équilibrage des poussées axiales, il est nécessaire que l'inclinaison des dents soit différente pour chaque couple de pignons, leur diamètre étant différent.

L'usinage d'une boite de vitesses à pignons toujours en prise est un peu plus coûteux que celui d'une boite à train baladeur ; mais ce léger inconvénient est trèslargement compensé par la possibilité de montage de dispositifs de synchronisation. Dans le but d'économiser un ou plusieurs pignons, la première vitesse et la marche arrière sont montées avec des pignons mobiles, dans certains types de boites économiques, suivant le schéma déjà examiné.

Ce montage permet également d'éviter que les pignons de la première et de la marche arrière, qui sont utilisés moins fréquemment, ne tournent en roue libre de façon continue à une vitesse supérieure à celle de l'arbre, avec une perte de puissance importante due au frottement.

Cette solution qui rend plus difficile l'engrènement de la première vitesse, si le véhicule n'est pas arrêté, est toutefois de moins en moins utilisée au bénéfice de la première synchronisée