La Boîte de
vitesses
Définitions
Principe
de fonctionnement
Principe(suite)
Boîte à
pignons
BV synchro (suite)
Les BV
épicycloïdales

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Grâce à ce schéma, il était possible de mettre en prise directe (rapport de
démultiplication = 1).
Un des pignons de l'arbre cannelé avait une denture frontale (crabot) qui
permettait de l'engrener directement avec la roue du primaire, qui avait
également une denture frontale, au lieu d'engrener avec le pignon correspondant
de l'arbre auxiliaire.
Les arbres primaire et secondaire étaient ainsi solidaires, sans qu'aucune de
leurs parties ne soit animée d'un mouvement relatif. Cette disposition
garantissait ainsi des avantages appréciables au point de vue du rendement, en
éliminant les porter dues à la transmission entre les engrenages.
Dans le second schéma, on avait uniquement deux arbres parallèles : le primaire
et le secondaire dont un à cannelures avec train baladeur et l'auto avec des
pignons fixes. Ce dispositif excluait la prise directe. Dans ces deux types de
boîtes de vitesses, le dents des pignons sont émoussées pour facilite
l'engrènement des pignons.
Pour la marche arrière pour laquelle un seul palier est généralement suffisant,
il faut inverser le sens de rotation de l'arbre secondaire, qui, dans ce cas, ne
sera pas commandé directement par l'arbre primaire ou par l'arbre auxiliaire. On
monte alors un arbre spécial dit de renvoi avec une ou deux poulies
d'entraînement.
Dans le premier cas, la poulie sera interposée entre les deux pignons de la
première vitesse : le mouvement sera inversé, mais la vitesse de la marche
arrière sera égale à celle de la premier vitesse.
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Dans le second cas,
cependant que la première poulie engrènera avec le pignon de la première
vitesse, la deuxième poulie, d'un diamètre inférieur, engrènera avec le
pignon correspondant de l'arbre secondaire : la marche arrière sera alors
réduite par rapport à la première.
La boite de vitesses
à baladeurs a été utilisée par la majorité des constructeurs d'automobiles
jusqu'aux années trente.
Par la suite, elle
fut pratiquement abandonnée à cause de certains inconvénients qu'elle
présentait par rapport aux boites à pignons toujours en prise. En premier
lieu, le passage d'une vitesse (les engrenages correspondants ayant des
vitesses angulaires différentes) s'accompagnait d'un choc affectant chaque
fois l'extrémité d'une ou de deux dents.
La denture des
pignons était ainsi soumise à de fortes contraintes et à une usure rapide,
même lorsqu'on avait recours, pour rendre les dents plus résistantes, à des
modules (rapport entre le diamètre primitif et le nombre de dents d'un
pignon) assez élevés. Autre inconvénient de ces boites à pignons coulissants
: l'impossibilité de réaliser la synchronisation, tous les pignons étant
solidaires du mouvement de rotation des arbres
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